Abords





La gare de Beaune montre du doigt

Les passants oublieux
Et le cœur du bar
Noyé dans les sourires –

Une anagramme déchiffre les visages,
Des bières ménagent la chaleur des hommes,
Le bonheur s'installe : quotidien impossible.
Le mucus des vieillesses élague les chaises,
Et les eaux des lendemains inondent les narines.
Un crâne de larmes heureuses enserre les âges
Et dessine le siège du ciel.

Les verres desserrent les mains,
Les gorges emplissent les passages –
Antre des cris vespéraux.