Arrivée




Tu ouvres l'incommensurable de ce qui me suit
Tu salus l'insoutenable dérive de mes mirages :
Je te reproche mes yeux
Et je meurs dans l'aurore du νους.

Le givre menace le matin
Les cimes désemparent l'envol
La porte démasque le chemin
Qui porte ton nom

Battu par les sentiers qui précédèrent ton souffle
Je meurs encore dans les nervures des terres
Et la planète esquive le sang de mes doigts

J'embrasse ce soir le cimetière de tes apâts.