Femme de Paris




À toi,
Ceux qui soutiennent encore les pierres,
Ceux qui attendent ton corps.
Tu apprends l'antérieur
Et tu démasques d'un pas fluvial
Le surpoids de nudité.

Ton élégance jette sur les hauteurs
Les rouges caresses de Volnay.
Une ligue s'accroche à tes fenêtres
Et brûle tes portes et tes envies.
Tu enfantes les volées
Qui engloutissent leurs yeux
Et remmènent les demeures
Dans leurs âmes nanties.

Dans la cour d'un homme
Repose le vague de tes promenades ;
Tu lui dessilles le dessous des fontaines,
Il t'arme de la grandeur muette du souci –

Des places s'ouvrent,
Des ventres s'emplissent,
Des musées s'effondrent,
Et une ville reprend son nom
Aux chagrins des terres meurtries.